Historiquement, les entreprises de la restauration commerciale et collective et du retail alimentaire mettent en place un plan d’inspections des sites.
Ce plan d’inspections consiste notamment à vérifier que le sites et ses équipes sont aptes à produire, servir et vendre des repas en conformité avec les standards qualité de sa marque, et sans que le client risque une intoxication alimentaire.
Il s’agit d’envoyer des inspecteurs sur site, environ 4 fois dans l’année sur chaque site.
Chaque visite dure généralement entre 30 minutes et 2h00, où l’inspecteur déroule une checklist de vérification de point sur ce qu’il constate de l’hygiène à toutes les étapes de travail :
Mais voilà…
Ce modèle implique d’importantes ressources à mobiliser, de plus en plus difficile à trouver.
Cela entraîne un impact écologique conséquent, un coût élevé pour le client comparé à la valeur obtenue, et paradoxalement, des tarifs trop bas pour assurer la rentabilité du service.
C’est pourquoi les acteurs de l’alimentaire et les entreprises qui réalisent ces inspections souhaitent remettre en cause de manière urgente ce modèle.
Je vous renvoie à l’article “Pourquoi les audits ne sont plus appropriés” pour plus de détails sur ce constat.
Devant le manque de rentabilité et les difficultés à recruter et former des inspecteurs, certaines sociétés du TIC (Testing, Inspection et Certification) sont dans l’obligation de renégocier d’au moins 50% à la hausse leurs tarifs d’inspection, pour le même résultat qu’avant.
Tout cela pour obtenir un aperçu rapide, 1 fois par trimestre, de ce qu’il se passe sur chaque site de son réseau.
Les entreprises de la restauration font face à l’inflation des prix et à la pénurie de main d’oeuvre.
Aussi stratégique que puisse être la sécurité de leurs aliments, leurs budgets ne sont pas compatibles avec une augmentation de 50% de leur plan d’inspection hygiène sans valeur ajoutée supplémentaire.
La solution ?
En faire moins sans augmenter son risque de subir une crise sanitaire en intoxiquant un client.
Mais comment ?
Comment faire moins d’inspection, qui représentait déjà moins de 0,2% en moyenne de présence sur site sur l’année ?!
Diminuer simplement le nombre d’inspection augmenterait de manière évidente le risque sur sa marque, déjà très élevé avec un si faible outil de pilotage.
La maîtrise réelle d’une activité, quelle qu’elle soit, repose sur l’exploitation intelligente d’une quantité suffisante de données.
Si j’ai besoin d’avoir confiance (ou de donner confiance) dans des pratiques critiques, quotidiennes et standardisées de mes équipes réparties sur un territoire, il ne viendrait jamais à l’esprit d’aucun d’entre nous de former une quantité d’inspecteurs pour comprendre mon standard, puis de leur demander de prendre leur voiture tous les jours pour qu’ils me donnent un rapport sur ce qu’ils voient, un jour par trimestre de chacun de mes sites.
À l‘heure où l’exploitation de la donnée a été démontrée sur quasiment tous les secteurs professionnels, envoyer physiquement des humains - simplement pour me dire si mes pratiques quotidiennes semblent respectées - est un modèle d’un autre temps.
Au lieu de ça, l’humain serait bien plus utile - et donc épanoui - à aller directement sur les sites où le doute subsiste, ou bien réfléchir sur comment rectifier les déviances détectées automatiquement et oeuver pour y parvenir.
N’importe quel CEO doit poser la question suivante à sa Direction des Opérations, sa Direction Qualité et sa DSI :
Jusqu’en 2023, seule la première question pouvait trouver une réponse : l’auto-contrôle digital.
Mais désormais, la sécurité alimentaire peut elle aussi faire sa révolution avec la Data Science.
Fruit de nombreuses années d’études et d’expérimentations avec nos clients et partenaires, Eezytrace Score permet d’automatiser l’exploitation des données quotidiennes.
Le secteur de la restauration et du retail alimentaire a maintenant, comme tous les autres secteurs qui ont déjà fait leur révolution, les données et les outils pour changer enfin ce modèle de la surveillance Qualité par l’inspection physique systématique.
Des milliers de données sont saisies et captées chaque jour sur chaque site. En premier lieu, grâce aux autocontrôles HACCP digitalisés, mais aussi, aux capteurs de températures.
D’autres données pertinentes pourront également être exploitées, comme les résultats d’analyse laboratoire, les avis clients Google Maps…
Eezytrace Score est l’algorithme issu de la Data Science, qui :
👉 Analyse et détecte le standard à atteindre de la marque
👉 Identifie les sites déviants du standard attendu
👉 Liste les causes précises de risque de chaque site déviant
Le résultat est simple : les sites du réseau sont automatiquement classés au fil de l’eau par niveaux de risque, ce qui épargne d'innombrables heures de tri et d'analyse manuels.
Un rapport d’analyse est automatiquement généré pour chaque site. Ce rapport non seulement se base sur des données quotidiennes, mais en plus est généré sans qu’aucun inspecteur ne soit allé sur site.
Un site classé comme non risqué, qui réalise les auto-contrôles de manière saine, qui a des résultats d’analyses conformes, n’a aucune raison d’être inspecté. On économise du budget inutilement dépensé.
À l’inverse, un site soudainement identifié comme risqué nécessite d’être accompagné en priorité. Le budget de cet accompagnement ne sera pas dépensé à vérifier s’il est à risque et pourquoi. Cela, nous le savons déjà grâce aux données.
Le budget sera donc utilisé de manière beaucoup plus utile : pour anticiper.
Et apporter...
De plus, dans le cadre d’inspections maintenues (à fréquence moins élevées), l’inspecteur a déjà en sa possession les rapports d’Eezytrace Score. Il sait donc déjà s’il y a des domaines qui ne sont factuellement pas conformes (par exemple des traçabilités de produits manquantes, des tâches récurrentes non déclarées). Il peut donc mieux valoriser son temps de visite à vérifier ce sur quoi il a un doute.
Pour aller plus loin dans la maîtrise des risques, téléchargez notre guide étape par étape de 36 pages.